Des semaines s'étaient écoulées depuis que Eric avait, un beau matin, retrouvé la mémoire, et le cœur de la sirène ne pouvait pas être plus léger. Bien que leur douce enfant n'ai pas encore souvenir de quoi que se soit, elle était bien plus confiante que lorsqu'elle était seule face à ce monde, cette vie qui n'était pas la sienne. Pourtant, elle était maintenant plus à même de se dire que oui, sa place est ici, et certes tout en elle n'est pas exactement comme ce qui semble être son passé, ou tout du moins celui décrit dans les films que les Madsen possèdent chez eux. Les moments à trois étaient remplis de joies et d'amour, mais ceux passés aux côtés d'Eric étaient encore plus doux, une véritable bouffée d'air frais, une bulle rien qu'à eux. Poséidon quant à lui, et bien, fidèle à leur bon vieux Max, il était d'une humeur plus que joviale, toujours prêt à faire les quatre cents coups. Ils étaient très proches avec la petite brunette, et les voir s'amuser ensembles donnait une scène des plus magique, comme une danse presque hypnotique que l'ont pouvait admirer des heures durant sans jamais voir le temps passer. Non vraiment, même si la première fille de la terre et de la mer manquait à l'appel, la vie ne pouvait être plus merveilleuse, et remplie d'espoir qui plus est.

Et malgré depuis les deux dernières semaines en particulières qui étaient fort éprouvantes pour la rousse, qui n'avait pu prendre un jour de repos fort mérité. Les délits et crimes faisaient rares, et si Eric pouvait se reposer sur ses collègues, Ariel elle était la seule sur qui la morgue pouvait compter ces derniers temps malheureusement. Mais elle ne voulait pas inquiéter sa famille, et faisait en sorte de toujours avoir bonne mine, malgré le manque de sommeil, le maquillage et les soins quotidiens aidant pas mal à cela. Aujourd'hui, quinzième jour de garde, elle se réveilla et découvrit le lit fort vide, son beau Roi manquant à l'appel, elle ne se posa pas plus de questions et se dirigea dans la salle de bain, afin de prendre une douche rapide, et qui allait à coup sûr la réveiller. Elle enfila alors une robe de style rockabilly, noir, avec une fente sur le volant de la robe blanche a pois noir, et pour cet effet volant, elle dû mettre un petit jupons en dessous. Les manches trois quarts lui assureraient de ne pas avoir trop froid. (bouh) En tant que thanatopracteur, elle ne pouvait se permettre de s'habiller sans un certain standing, le deuil n'étant pas une partie de plaisir pour les familles qu'elle recevait, et parfois même a qui elle venait enlever à contre cœur leurs défunts, directement dans les chambres. Elle laissa sa chevelure de feu libre, et légèrement ondulée, et pour maquillage, après avoir passer de l'anti cernes, tira seulement un trait d'eye-liner parfait sur ses paupières, et appliqua un rouge à lèvre d'un grenat mate. Elle prit enfin le chemin du rez-de-chaussée et découvrit alors son tendre époux en cuisine, préparant le petit déjeuner. Elle sourit en venant lui voler un doux baiser. Son thermos pour la route était déjà prêt et rempli d'un café tout juste passé, elle ne perdit pas de temps avant de s'en servir une tasse, piquant déjà dans les plats qui se remplissaient petit à petit. Mais ce fût une nouvelle fois un repas écourtait par son téléphone, qui réclamait sa présence sur son lieu de travail de toute urgence. Elle avala sans plus tarder sa boisson caféinée, embrassant amoureusement le brun aux yeux azurs et partie enfiler escarpins noirs, trench évasé d'un gris anthracite. Son sac sur l'épaule, ses clés de voiture et maison dans la main, elle se plaça rapidement au volant de sa voiture pour prendre la direction de l'hôpital.

La sirène ne s'arrêta pas de la matinée, et dû même décaler son repas de midi sur les coups des quatorze heures, enchaînant les problèmes sur problèmes, la machine lui servant pour drainer le sang et ainsi injecter le formol faisait des siennes, et les moulages avaient bien du mal à prendre pour les personnes ayant besoin de ce genre d'attention. Mais de retour de son repas, avalé sur le pouce, la sirène ressentait bien la fatigue, et c'est au détour d'un couloir qu'elle fût prise d'un malaise, la laissant retombée sur le sol. Ses collègues affolés ne perdirent pas de temps avant de l'emmener au service des urgences, afin que l'un d'eux puisse lui faire des examens plus poussés, pensant qu'avec la surcharge de boulot, elle devait faire de sacrées carences. Après avoir repris conscience, la rousse regarda autour d'elle et se redressa d'un coup, s'excusant d'avoir ainsi eu un petit moment de fatigue, mais les paroles de son collègue étaient toutes autre, ce n'était point la fatigue. Mais quelques carences et une nouvelle que la famille Madsen attendait avec impatience. On lui conseilla le repos, sans forcément lui laisser le choix car elle pouvait repartir avec un arrêt de travail d'une semaine et demie, afin de se requinquer, et que la direction lui trouve un remplaçant et futur collègue. Le chemin du retour se fit alors sans plus tarder, la sirène étant repartie avec les résultats, et eut même droit à une petite écho. Il était dix-huit heure, quand elle passa la porte de la maison familial, où Eric était le seul à être présent aux côtés de Poséidon.

Les rejoignant alors dans le salon, après avoir déposé son sac à main dans l'entrée, retiré son manteau et attrapé le dossier avec toutes ses analyses, elle se dressa entre le regard azur de son époux, et l'écran qu'il fixait tout en gratifiant le gros nounours qui était sans nulle doute, aux anges. « Ne panique pas, et surtout, reste assis tu veux ? » Dit-elle pour minimiser la chose, enfin, connaissant le brun, et au vu de son expression, la panique l'envahissait déjà. « J'ai fais un petit malaise tout à l'heure, mais on s'est occupé de moi, je vais bien. » Elle sourit doucement, et même si elle avait une petite marque suite au choc juste à la naissance de sa chevelure, elle respirait le bonheur. « Tiens, regarde, j'ai quelques carences, et un traitement adapté. Une semaine et demie d'arrêt aussi. » Elle le laissa alors feuilleter les quelques pages, la dernière n'étant autre que le taux d'hormones de l'annonce qu'elle avait à lui faire, la rousse profita que son mari soit caché derrière le tas de feuilles, toujours confortablement assis dans le canapé, et plaça discrètement la photo de l'échographie sur son propre ventre, et le regard de son Roi en découvrant cela, était un spectacle des plus merveilleux. « Dans un peu moins de sept mois, nous seront quatre. » Poséidon aboya à la fin de cette phrase, et Ariel ne pu retenir un rire malicieux. « Enfin, nous serons cinq ! » Ses yeux étaient remplis de larmes de joies, elle ne pouvait être plus heureuse.




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Qui a dit que mes rêves doivent rester juste des rêves ? 

Pando

Eric était visiblement très soucis lorsque la sirène lui annonça avoir fait un malaise, au point de délaisser sa tasse sur la table basse. Et il prit tout son temps pour vérifier à nouveau les analyses. Mais la dernière page lui prit bien plus de temps, sûrement parce que le résultat ne pu lui paraître réel, et quand il abaissa enfin le dossier, ses yeux scintillaient de bonheur. La rouquine sourit grandement avant de délaisser la petite photo sur la table basse lorsque son tendre époux se redressa, la prenant dans ses bras, ses pieds quittant le sol un instant, elle passa ses bras autour du cou du brun, en riant doucement à ses paroles. Il les fit tourner un temps avant de se stopper, reposant sa tendre épouse au sol, et emprisonnant son visage dans ses mains, pour venir capturer les lèvres de la sirène avec passion. Elle ne manqua pas de répondre à celui-ci, plus amoureuse que jamais. Pour du rapide, cela l'avait été oui, mais la rousse n'eut pas le temps de répondre à ses mots que son Roi captura de nouveau la pulpe de ses lèvres à plusieurs reprises. Il était l'homme le plus heureux à cet instant, et la joie débordait de tout son être, Ariel pouvait sentir son coeur s'emballer en étant tout contre lui.

Elle le regarda faire, s'agenouillant devant elle, pour venir enlacer ses hanches, il déposa un doux baiser au dessus du tissus de sa robe, et colla sa joue tout contre son ventre. Ariel sourit avec douceur, sa main droite se perdant dans sa chevelure brune, et de sa main gauche, elle laissa glisser la pulpe de ses doigts dans un geste tendre, rempli d'amour. Cet enfant était déjà si aimé, attendu par dessus tout depuis bien des années, durant lesquelles dans leurs souvenirs, Ariel s'était préoccupée de la sécurité de leur princesse, leur douce Melody. La voix du capitaine de police s'éleva de nouveau, lui demandant de se ménager dès à présent, lui faisant comprendre qu'elle avait une toute autre priorité qui grandissait en elle. Elle hocha, silencieuse, son visage bien que la sirène était, dans cette nouvelle vie, une véritable bourreau de travail. Se donnant corps et âme pour venir en aide aux familles endeuillées. Elle observa alors son Roi porter toute son attention à ce ventre encore plat, qui ne s'arrondira que d'ici deux ou trois mois. Déposant une main sur celui-ci, la presque trentenaire déposa à son tour les siennes sur celle de son mari, se penchant légèrement pour embrasser son front amoureusement. « Je vais me ménager, ne t'en fais pas. » Dit-elle dans un murmure pour le rassurer un peu. Et lorsque le marin se redressa, volant un nouveau baiser à sa dulcinée, il l'attira finalement à s'installer sur le canapé, ce qu'elle fit sans broncher.

Préparer sa future chambre. Oh, il était déjà si pressé, le père de famille. Elle rit à sa phrase, en secouant légèrement sa tête, sept mois passent rapidement oui, mais peut-être un peu moins aux yeux de la mère, les nuits se font de plus en plus compliquées sur la fin, allongeant par la même occasion la durée des journées. « Je t'aime aussi, mon Roi. » Dit-elle en réponse à l'aveu du brun, avant de finir renversée sur l'assise du canapé, profitant des douces étreintes de son époux. Baisers et tendres caresses furent échangées, Ariel ne pouvait être plus comblée, Poséidon fêtant lui aussi la bonne nouveau en venant leur offrir des léchouilles fort baveuses, mais remplie d'amour. Mais cette petite bulle de bonheur fût coupée, lorsque Eric se redressa, posant avec délicatesse sa main sur une des cuisses de sa femme. Bien sûr que son ventre était affamé, bien que ses derniers jours elle ne faisait que grignoter, son estomac s'habituant à ne pas engloutir un repas convenable. Elle cligna rapidement des yeux pour acquiescer, fermant ceux-ci lorsqu'il déposa un nouveau baiser, sur son front cette fois, avant de disparaître en cuisine.

La rouquine regroupa les papiers, premiers d'une longue liste durant les mois à venir, avant de les ranger en lieu sûr. Elle retira ses escarpins, et monta à l'étage afin de prendre une douche, rapide mais qui lui fit le plus grand bien. Elle en ressortit vêtue de son pyjama, un short noir, et un haut de pyjama chemisier, de style tartan, noir aux détails de couleur blanc et gris. Elle dévala les escaliers avant de rejoindre la cuisine à son tour. Elle termina de boutonner son chemisier, et enfila son gilet long en laine sur ses épaules avant de s'asseoir sur un tabouret de bar, à côté de l'îlot central de la pièce. « Je vais déjà profiter de ma semaine et demie de repos. » Dit-elle en souriant doucement, attrapant la main de l'amour de sa vie lorsqu'il passa à ses côtés, pour l'attirer vers elle afin de lui voler un baiser. Elle le relâcha, et déposa sa joue contre son bras replié sur le plan de travail. « Profiter pour passer du temps en famille, nous n'en avons pas eu énormément ces deux dernières semaines. » Elle sourit doucement, et ferma ses yeux afin de se reposer, le temps que Eric termine de cuisiner. Mais elle s'endormie, bien trop épuisée des derniers jours, mais aussi des multiples émotions qu'elle avait ressentie en une seule journée. Elle rouvrit ses prunelles bleutées que lorsque son Roi la réveilla tendrement, pour l'inviter à prendre le repas, qu'elle grignota, bien trop fatiguée pour finir son assiette. Elle ne manqua pas de donner à manger à l'Akita, qui lui par contre ne laissa rien dans sa gamelle, pas même une miette.

Elle grimpa ensuite à l'étage après avoir aidé le brun à ranger, c'était plus fort qu'elle, suivit de très près par le nounours noir et blanc, qui devait lui aussi sentir que quelque chose se préparait, que tout allait changer. Elle s'allongea dans le lit, en soupirant grandement, le canidé s'installant tout contre elle, sa tête reposant sur son ventre. « Toi aussi tu seras grand frère mon Posy. » Dit-elle en perdant ses doigts dans la fourrure de la bête. Prise d'un soudain haut le coeur, elle se redressa soudainement, et se dirigea dans la salle de bain, dans laquelle son époux venait tout juste de sortir d'une douche, se penchant au dessus du lavabo. Elle respirait fortement, contrôlant cette affreuse sensation. Elle rit nerveusement, faisant couler l'eau, passant sa main sous le jet avant de le frotter sur son visage. « Une chose qui ne m'avais pas manqué. Sûrement pour cela que je n'ai pas grand appétit, au delà du boulot. » Elle se redressa et retourna alors s'installer dans le lit conjugal, se blottissant tout contre le corps de son beau policier. « Tu penses pouvoir avoir quelques jours de congés ? J'aimerai aller en mer, une nouvelle fois. » Dit-elle, perdue dans ses pensées.




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Pando

Elle était là, si bien dans les bras de son tendre époux, et elle pouvait enfin relâcher toute la pression des dernières semaines en sachant que la semaine allait être des plus tranquille. Mais avec l'annonce de cette grossesse, elle ressentait une certaine amertume, l'ancienne sirène. Si lors de la première elle avait partagé avec son père, lors de courtes visites sur l'océan, sa silhouette s'arrondissant, cette fois-ci elle n'aura pas cette joie. Oui, elle était la petite dernière de sept sœurs, et la plus rebelle, mais elle aimait sa famille par dessus tout. Eric lui assura qu'il poserait quelques jours, autant que l'arrêt de son épouse à dire vrai. Que, contrairement à la rousse, ils pourraient aisément se passer de lui durant un peu plus d'une semaine. Elle laissa son visage être guidé par l'index du brun, qui ramena celui-ci en direction du sien. Le Roi lui conseilla de se reposer dès à présent, car après tant d'émotions, elle méritait une bonne nuit de sommeil. Au petit matin, il promit alors d'en informer son travail ainsi qu'une journée en mer dont eux seuls avaient le secret. Elle sourit doucement, répondant par la suite à son baiser avec tout l'amour qu'elle pouvait ressentir pour son beau Prince.

Elle reposa alors sa tête tout contre le torse de son mari, avant de sombrer rapidement dans un profond sommeil, fort mérité. Au petit matin, elle sentit sa moitié quitter le lit conjugale, mais n'eut pas la force de réagir, se disant qu'il ne tarderait pas à revenir. Et ce fût le cas, lorsqu'il se glissa dans son dos, elle sourit avec douceur, et glissa alors sa propre menotte sur la sienne, avant de retomber dans les bras de Morphée. Ils réveillèrent ensemble, sur les coups des neuf heure trente, et alors que Erik frotta ses yeux pour retirer toute trace de fatigue, la sirène elle se contenta de tourner son visage vers son Roi, la moitié de son visage lover tout contre l'oreiller elle l'admirait. Il lui demanda si elle avait bien dormit, et elle sourit tendrement à son doux baiser. « Comme un bébé, tu n'as pas idée. » Dit-elle alors que l'élu de son coeur s'échappa aussi vite que l'éclair dans la salle de bain, invitant ainsi Poséidon à prendre sa place, flattant le canidé de multiples caresses. Ce gros ourson montra même son ventre tant son bonheur était intense, et Ariel rit doucement, encore à moitié endormie, profitant de pouvoir traîner au lit. Mais les prunelles de la future mère se posèrent instantanément sur sa moitié quand il réapparu fin prêt pour la journée, lui rendant son sourire, avant qu'il ne disparaisse aussitôt, suivi de près par leur animal de compagnie.

Au tour de la sirène de rejoindre le jet d'eau chaude, ce qu'elle fit rapidement, puis enfila sa tenue, un jean slim noir, une chemise à rayures noires et blanches tirées à la verticale, l'arrière étant légèrement plus long que l'avant. Elle prit un pull noir sous le coude au cas où l'air se rafraîchirait en mer, et attrapa une paire d'escarpins sépia, mais lorsque son regard croisa finalement sa paire de Dr Martens, elle opta pour du plat, voulant ainsi profiter de ne pas à être sur des échasses. (buh) Elle laissa sa chevelure libre comme l'air, puis délaissa toute trace de maquillage, une sirène au naturel, c'est ainsi qu'elle prit à son tour le chemin de l'étage inférieur, rejoignant les deux hommes de la maison dans la cuisine où son petit déjeuné l'attendait déjà. Elle s'installa face à l'assiette joliment garnie, et tourna alors son visage vers son époux, un large sourire illuminant les traits de son visage. « Plus que prête mon cher ! » Elle attrapa alors un premier fruit pour le porter malicieusement à sa bouche. Elle n'hésita pas d'ailleurs a partager de son repas avec Poséidon qui veillait, n'étant jamais bien loin lorsque quelqu'un grignotait quelque chose dans cette maison. Et une fois le repas terminé, la rousse s'affaira rapidement a faire le peu de vaisselle présente, et empoigna son sac à main, glissant son pull à l'intérieur, elle suivit Eric jusqu'à leur bateau, passant par le petit portail qui donnait sur la plage. Et tel le gentleman qu'il était, il l'invita la première à rejoindre leur navire des temps modernes, avant de l'y rejoindre, n'attendant pas un instant de plus pour démarrer et pouvoir ainsi naviguer, comme il aimait tant le faire. Ariel de son côté délaissa ses affaires en cabine, avant de se diriger à la pointe du pont, s'appuyant sur la barrière afin de profiter de la vue sur ce qui fût autrefois son royaume. Elle se redressa lorsqu'un groupe de dauphin s'invita à leurs côtés, s'amusant à presque entamer une danse sous marine sous les yeux de la sirène, qui fût rejoint bien vite par son tendre époux.

Elle sentit alors ses bras se nouer sur ses hanches, le torse du bel Eric se collant à sa dorsale, la rouquine glissa sa main droite sur la joue de son mari, un doux sourire sur ses lèvres. Les mammifères eux s'adonnèrent à quelques sauts en dehors de l'océan, ce qui ne manqua pas d'éblouir un peu plus le Danois. Et alors que celui-ci resserra encore plus son étreinte, elle glissa doucement, lentement, leurs mains sur son ventre, collant sa joue à celle du brun. « Plus qu'un spectacle, Eric. Ils sentent que bientôt, un nouvel enfant issu de la Terre et de l'Océan va naître. J'en mettrais ma main à couper. » Elle pivota doucement sa tête afin d'embrasser sa joue, avant de se défaire de cet échange, elle retira alors ses vêtements, se retrouvant bien vite en sous vêtements, avant de passer par dessus bord, dans un saut gracieux. Son corps disparu dans l'étendue bleutée, avant qu'elle ne ressorte, les dauphins tourbillonnant sous elle. La Reine ne manqua pas de replonger plusieurs fois afin de les rejoindre, s'amusant comme la sirène qu'elle était dans l'eau cristalline. Puis, s'agrippant à la nageoires dorsales d'un mammifères, elle le laissa la guider à la surface, se laissant entraîner, retrouvant un peu de sa sérénité. Mais elle n'était pas venue pour cela, elle contourna alors le bateau afin de regagner celui-ci, ondulant son corps dans la flotte, d'un naturel déconcertant, elle attrapa un kimono passant par là, avant de s'emmitoufler dedans, plaquant sa chevelure de feu en arrière. « J'ai l'impression que cela fait des millénaires que je n'avais pas nagé ainsi. » Elle s'approcha un peu plus, et, malgré le fait qu'elle soit encore trempée, elle vint se blottir dans les bras d'Eric. « J'aimerai tellement... Tellement, que mon père soit là pour partager avec lui aussi, cette nouvelle grossesse. » Elle tourna son visage vers l'océan, quelque peu mélancolique. « Comme pour Melody, je veux voir les yeux du Roi Triton briller de milles feux. »




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Pando

Tu t'y es plu dans l'eau, douce sirène que tu étais par le passé, dans ton royaume sous l'océan. Tu t'es sentie revivre, soudainement, et l'éternité semblait s'être écoulée depuis la dernière fois où tu as fais pareille brassée. Des mammifères t'accompagnant bien volontiers dans la danse frénétique que tu opérais dans la vaste étendue bleutée. Mais toute les bonnes choses ont une fin, Ariel, et t'as regagné votre navire, ce bateau si cher au coeur de ton époux, pour venir te blottir là, tout contre son coeur. Bien évidemment qu'il apprécia le spectacle, t'es d'une beauté sans nom rouquine, il est fou de toi ton Roi. Il a fait de toi une Reine sur la Terre, mais tu resteras éternellement la Princesse des fonds marins. Très vite, tu partages ta peine, tu ne voulais peut-être plus de cette vie à nageoires, mais tu tiens à ta famille. Ton père est le premier homme de ta vie, même si tu étais une adolescente difficile, dans cette vie ou ce qui restera au fond de ton coeur ta réalité. Tu l'aime d'un amour sans limite, il a fait de toi une femme, dans le malheur qui frappa votre famille, la perte de ta douce mère lui brisa le coeur. Mais il avait d'adorables filles pour combler le vide, bien que jamais, Ô grand jamais il ne pourra oublier la mère de ses merveilles. Mais Eric, dans sa gentillesse la plus complète tente de t'apaiser, il t'embrasse avec délicatesse, tendrement, t'obligeant à poser ton regard azuréen sur son visage qui te submerge d'amour. Indécrottable optimiste, il nourrit l'espoir pour vous deux que sa venue se fera rapidement, mais toi t'es un peu perdue ces derniers temps. Elle est loin la régente sûre d'elle, prête à tout. Tu fatigue en fait, t'es épuisée Ariel et ses quelques jours de repos t'aideront à te concentrer sur tes ressentis.

Un léger baiser se déposa sur le bout de ton nez, le Danois a toujours été attentionné envers toi, il fait de toi la femme la plus chanceuse au monde. Puis, finalement, il se propose de se joindre à toi, et tes congénères dans l'océan sur lequel vous flottez et un sourire illumine tes traits à l'idée d'y retourner, à ses côtes. Tu ne perds d'ailleurs pas une miette du spectacle se déroulant sous tes yeux amoureux, le corps de ton Roi se dévoilant. Et puis, tu le suit à la flotte, préférant descendre par l'échelle dans une grâce qui t'es propre, tu retrouves ton élément. Eric te rejoins à mi-chemin, pour venir t'embrasser passionnément, tu ne pouvais rêver mieux Ariel, tes mains se glissent sur son torse, mais très vite il en capture une pour t'entraîner dans son plongeon. Mais t'es tel un électron libre, tu relâches sa main au bout d'un moment, pour pouvoir admirer encore, inlassablement ce qui fût ton royaume. Ce lieu unique qui t'as vu naître et qui aujourd'hui ne peut plus t'accueillir ici, à Los Angeles, mais chaque couleurs, chaque êtres vivants que tu croisent te serre un peu plus le coeur. Tu remontes tout de même à la surface lorsque l'air vient à te manquer, bien évidemment, t'es plus une sirène aujourd'hui, tu étires tes cheveux vers l'arrière, dos à ton mari. Tu te retournes, et là surprise -ou presque- tes yeux se posent instinctivement sur l'azur des prunelles d'Eric, attirer tels des aimants. Tu souris doucement, avant de t'approcher en symbiose avec ses propres mouvements, tu réponds à son baiser avec tout l'amour que tu lui porte. « C'est moi la plus chanceuse de nous deux, Eric. » Dis-tu dans un murmure, avant de repartir telle la sauvageonne que tu peux être par moment, nager dans l'eau qui se rafraîchit. Mais tu n'en a que faire, t'es si bien là. Mais en voyant, après quelques brasses, ton tendre époux remonter sur votre navire, tu le suis, de près et il t'aide même dans toute sa galanterie à retrouver la presque terre ferme. Mais tu as à peine le temps de te tenir debout sur le ponton, que le brun te plaque au sol, sans violence aucune.

Loin de lui de faire quoi que se soit qui puisse te blesser, non, et puis cela a toujours été ainsi entre vous, de véritables grands enfants. Il te surplombe de sa musculature carrée, et toi t'es là -toute frêle- te laissant docilement dominer, le regardant amoureusement. Une brise maritime s'engouffre entre vous et tu frisonne clairement à celle-ci, glissant tes menottes sur son torse par pur réflexe. Il te susurre ce surnom que tu aimes tant, t'es sa reine de coeur, à l'image des jeux de cartes qui se trouvent à Los Angeles. Et sans grande surprise, tu réponds bien volontiers à son baiser, plus langoureux que jamais, tu souris lorsqu'il quitte tes lippes maintenant rebondies. Lui, tout comme toi, vous voulez passer vos vies sans jamais vous quitter, mais avant tout il nourrit comme toi, l'irrépressible envie de voir le reste de vos amis, et de votre famille vous rejoindre. Tu pinces tes lèvres docilement, jouant de tes paupières. « Moi aussi Eric, je veux toutes ces choses, et même plus encore si c'est possible ! » Tu ris doucement, avant de te glisser vers le haut à l'aide de la force qui se trouve dans tes jambes, redressant ensuite ton buste pour le regarder. Tu lis bien la presque déception que tu te défasses ainsi de lui, mais t'es gelée, et tu attrapes du bout de tes doigts -fins- le kimono pour le jeter grossièrement sur ton dos. « Mais une chose à la fois. Ma priorité, c'est le repos pour... Pouvoir repartir en meilleure forme ? » Tu le regarde d'un air malicieux, puis tu te redresses pour fuir un peu, à l'étage en dessous dans la cabine. Tu sors une serviette de plage pour te sécher un peu plus vite, mais t'es rapidement rejoins par Eric, et tu le regarde en t'asseyant sur le lit qui se trouve là. « On va attendre un peu avant d'en parler à Melody, hein. Enfin, on sait jamais... » Tu veux pas partir défaitiste, mais t'es prudente. Et une fois la plage regagnée, tu enfile grossièrement tes vêtements, laissant ta chemise ouverte, flottante sous la brise.

A peine as-tu posé un pied dans le jardin, que Poséidon t'accueilles dans toute sa malice qui lui est propre. « Oui oui oui Posy, mais je ne t'emmènes pas promener aujourd'hui, tu iras en amoureux avec ton maître. » Tu fatigues pas vrai ? Evidemment, quelle question. D'ailleurs, tu t'éclipses dans la salle de bain afin de te faire couler un bain, rien de tel pour se détendre après pareille journée. Eric lui, et bien tu n'as pas idée de ce qu'il fait, mais toi t'es déjà à nouveau nue dans la baignoire, et tu reposes ta tête sur le bord, fermant lentement les yeux pour somnoler. Tu sors de là une bonne quarantaine de minutes plus tard, croisant Melody qui rentre déjà du collège, et tu descends, simplement vêtue d'un jogging fort confortable et d'un pull -appartenant à Eric-. Tu te postes dans son dos, et tu l'enlace, plaquant ta joue sur sa dorsale. « Tu veux que je m'occupe du repas ? »




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